16/02/2012
Sarkozy candidat : "Une bonne nouvelle, il va pouvoir être battu"
Nicolas Sarkozy vient de déclarer sa candidature à l'élection présidentielle prétendant incarner la parole rendue au peuple. En vérité son quinquennat aura été celui de la parole confisquée, du parlement bâillonné et du peuple méprisé.
Pendant tout son mandat, il aura piétiné l'opinion majoritaire des français-e-s.Cette annonce est une bonne nouvelle : il va pouvoir être battu!
Pour le pouvoir d'achat détérioré, pour la retraite à 60 ans sacrifiée, pour les services publics rendus exsangues, pour les immigrés et leur familles poursuivis, pour les chômeurs stigmatisés, pour l'instauration de la TVA à 21,6 %, et tant de chose encore, il est temps de présenter l'addition au monarque du palais de l'Elysée.
Pour sa faiblesse coupable à l'égard du pouvoir de l'argent, pour son incompétence devant la crise des marchés financiers, pour son alignement aveugle sur les positions de la chancelière allemande précipitant toute l'Europe chaque jours vers des périls plus grand, Nicolas Sarkozy va répondre de sa politique devant les Français.
Le front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon sont déterminés à lui faire mordre la poussière. Le 6 mai prochain annulons la réservation au Fouquet's de Nicolas Sarkozy
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français
12:14 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sarkozy, candidat, à la porte, pierre laurent, pcf, front de gauche | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
14/02/2012
Grèce : « Qui sème la misère récolte la colère »
Les dirigeants européens et le FMI ont exigé du gouvernement grec – non élu et illégitime – un nouveau plan d'austérité pour le déblocage de l'aide de l'UE. Cette aide n'est pourtant pas destinée au développement social dont la Grèce a un besoin vital, mais à garantir le remboursement des dettes de l'Etat grec aux banques.
Ceux qui en France, Nicolas Sarkozy en tête, ont mis la pression pour que ces mesures indignes soient adoptées - et qui d'ailleurs imposent les mêmes aux français - nous font honte. Ils ne représentent pas le peuple français, solidaire du peuple grec.
C'est le 8ème plan d'austérité qui, comme les 7 premiers, est censé régler une fois pour toutes le problème de la crise de la dette grecque. Les 7 autres plans ont consisté à baisser les salaires des fonctionnaires de 50%, à privatiser les services publics, fermer des écoles et asphyxier les hôpitaux, pour au final, n'avoir pour conséquence que l'explosion du chômage, de la précarité et de la pauvreté.
Aujourd'hui, alors que la récession économique est bien installée, la troïka remet le couvert et le pays est mis sous tutelle pour de nouvelles attaques sur les retraites, la suppression du salaire minimum dans le secteur privé, nouvelles suppressions d'emploi dans la fonction publique... Bref, les mêmes recettes, la même méthode et les mêmes qui trinquent.
Comment alors ne pas comprendre l'exaspération populaire qui s'exprime en ce moment même à Athènes et dans de nombreuses villes grecques ?
Comme on dit « Qui sème la misère récolte la colère ».Le PCF soutient les citoyens grecs en lutte et les parlementaires de gauche qui ont porté la parole du peuple dans la Vouli en votant contre ce texte dangereux pour la Grèce comme pour toute l'Europe.
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, Président du PGE
10:20 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : grèce, colère, fmi, pcf, front de gauche | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
12/02/2012
FACULTE DES METIERS D’EVRY : 68 SUPPRESSIONS DE POSTES ANNONCEES
Alors que le Président de la République annonce que la formation et l’apprentissage sont des priorités comme en écho la direction de la faculté des métiers d’Evry propose au comité d’entreprise la suppression de 68 postes sur les 342 actuels dont 48 concernent les postes administratifs, 15 des formateurs d’enseignement généraux et 5 la section de formation au tourisme.
Créé en 2004 cette faculté devait accueillir 3100 apprentis, elle en accueille aujourd’hui 2460 et vient d’enregistrer une baisse de 400 apprentis.
Financé de manière opaque à partir de subventions croisés et sans projet pédagogique solide et prévisionnel le déficit pour 2011 s’est établi à 4,3 millions d’€ compensé exceptionnellement par la Région, la chambres consulaires, l’Etat. Le climat social est délétère avec déjà la succession de 2 plans sociaux janvier et décembre 2011 et un troisième aujourd’hui.
Les organisations syndicales notamment la CGT considèrent que cette situation dramatique démontre que la délégation du service public de la formation à des structures du droit privé est une erreur économique et sociale. Elles demandent à ce que la gestion de la Faculté des métiers d’Evry relève du domaine public.
Le Parti communiste et le Front de Gauche soutiennent cette proposition mais considèrent que de manière globale c’est le principe de l’organisation de la formation des apprentis qui doit être revu.
La référence permanente à l’Allemagne qui compte 1,2 millions d’apprentis est faussée. A la fin de leur contrat 40 % ne sont pas embauchés et se retrouvent sans emploi. Sans formation initiale solide ils se retrouvent dans la précarité et le chômage.
En France les 400 000 contrats d’apprentissage ne permettent pas aux jeunes qui pour l’écrasante majorité proviennent des couches sociales les plus défavorisées, le plus souvent, de réelles perspectives professionnelles.
Le Front de Gauche propose un pilotage unique des enseignements professionnels sous l’autorité de l’Etat qui permettra à un jeune de pousser le plus loin possible son niveau de qualification sanctionné par des diplômes d’Etat, moyen de reconnaissance dans les conventions collectives, et de paiement dans le cadre des grilles de salaire.
Il propose que la formation initiale en particulier à partir d’une formation allant jusqu’au bac professionnel puisse permettre aux futurs salariés une capacité d’évolution et de promotion permanente.
19:29 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : faculté des métiers, evry, postes, cgt, pcf, front de gauche | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
09/02/2012
LIBEREZ L’INFORMATION ! MEDIAS, LES PROPOSITIONS DU FRONT DE GAUCHE
Le Front de Gauche, et plus particulièrement le Parti communiste Français, ses dirigeants, ses parlementaires, ses militants sont pratiquement interdits d’antenne, et depuis des années. Une règle d’or est aujourd’hui inscrite sur les frontons des radios et télévisions publique : la quasi interdiction d’accès à ce parti.
A titre d’exemples citons RTL, première radio de France : 250 invités politiques, un communiste, le Grand Jury, en un an, 50 invités, 0 communiste. Europe 1, 62 invités, 1 communiste. France Inter, 95 invités, 1 communiste. France Télévision, la télévision publique, aucun invité dans aucune des ces grandes émissions depuis des années, et ne parlons pas des autres émissions ou débats où l’interdiction d’expression est totale. Le journal l’Humanité, et ses journalistes subissent le même sort que cela soit dans les revues de presse ou la participation à des débats relève de la censure la plus impitoyable contrairement par exemple au Figaro appartenant au sénateur UMP Serge Dassault omniprésent.
Pour ce qui concerne le Front de Gauche les derniers chiffres publiés par le CSA pour le mois de janvier sont aussi éloquents.
Le Front de Gauche est largement pénalisé après avoir été « réduit » en 2011 à un temps d'antenne inférieur à 3 % . Le Front de Gauche a disposé en janvier de la moitié du temps de parole qui devrait lui être attribué. Pire, il est réduit à la marginalité sur la plupart des principaux médias. Citons par exemple France Inter (2,7% du temps pour le Front de Gauche), France Info (2,9%), Europe 1 (1,8%) TF1 (3,7%), France 3 (3,82 % des émissions d'information), M6 (moins de 1% tandis que le FN atteint 60% !), BFM-T(3 %) !
POUR LIBERER LES MEDIAS ET PERMETTRE LA LIBRE EXPRESSION DANS NOTRE PAYS bafouée quotidiennement le Front de Gauche a proposé dans une tribune une série de propositions :
Les médias et le projet du Front de Gauche, pour une alternative démocratique par Jean-François Téaldi - journaliste,syndicaliste, coordinateur du Front de Gauche Médias (PCF) ; Jean Bigot- producteur, Responsable médias Convergence et Alternative ; Claude Michel - syndicaliste Spectacle, Responsable Médias GU ; Daniel Matias-journaliste, Responsable Médias PG.
De la situation de notre pays et de la crise systémique en cours, les médias dominants donnent une image souvent déformée : en véhiculant une culture de la peur par une « surmédiatisation » des faits divers sur toutes les chaines, en invitant les économistes de « la pensée de marché » et très peu les « économistes atterrés », en donnant peu d’audience à la question sociale et aux conflits du travail, ils entretiennent un sentiment de fatalité.
Ainsi se forge une opinion commune, un discours partagé par la quasi-totalité des commentateurs où seules les solutions libérales, quelque soit la variante, sont données comme raisonnables, crédibles, renvoyant les nôtres du côté de l’aventurisme. Le pluralisme des idées et des conceptions du monde reste donc très réduit surtout dans les grands médias audiovisuels. Des réformes profondes devront être mises en œuvre si on veut un « saut qualitatif » en matière de démocratie et faire vivre le pluralisme.
Une perception diffuse de ces réalités existe pourtant car la confiance déclarée par les français envers les médias reste faible depuis de longues années. L’impact médiatique sera d’autant plus dilué que des sources alternatives d’informations seront accessibles permettant une « écoute oblique » de résistance et de distanciation ; or, l’accès à une presse « engagée » ou aux médias offrant une information différente, reste très réduit, alors que la crise de la presse écrite est marquée par le recul du lectorat de la presse d’opinion, faiblement compensée par les nouveaux médias sur internet.
Cette situation n’est pas le fruit d’une génération spontanée : La plupart des grands organes de presse et d’information sont des entreprises capitalistes dirigées comme telles dans l’intérêt financier de leurs actionnaires, et par conséquent dans une recherche prioritaire de rentabilité (l’information est traitée comme un produit de consommation courante). Les grands groupes industriels, principalement ceux qui vivent de la commande publique (Bouygues, Lagardère, Dassault, etc.), ont investi dans les médias audiovisuels et les grands titres de presse, provocant une très forte concentration capitalistique que l’on retrouve aussi dans les quotidiens régionaux.
LES PROPOSITIONS
De nouveaux dispositifs anti-concentration
Nous proposerons une loi contre les concentrations dans la presse, les médias et l’audiovisuel, pour les libérer des logiques financières et du diktat de l’audimat, afin de leur permettre d’accomplir leurs missions au service du pluralisme de l’information et de la culture. Des dispositifs anti-concentration précis devront être mis en place en prenant en compte à la fois des critères quantitatifs ( nombre de canaux ou titres possédés) et d’audience. En ce qui concerne TF1 qui bénéficie d’une concession et ne respecte pas le cahier des charges, nous relancerons un appel d’offre pour l’exploitation de la concession.
Refonder le service plublic
On aimerait constater des différences notables entre le privé et le public : ce n’est pas toujours le cas en matière de pluralisme de l’information. Peu de différence donc sur les lignes éditoriales entre le public et le privé même si sur certains journaux de Radio – France, de France 3 ( régionaux et nationaux) ou d’Arte, une place pour le pluralisme est de mise. Depuis de longues années le service public de l’audiovisuel est maintenu dans une situation de sous financement qui ne lui permet pas un véritable développement. Mais les raisons économiques ne sont peut-être pas les seules : course à l’audimat pour arracher des parts du marché publicitaire certes mais également manque d’audace dans la programmation qui contribue au formatage des esprits.
Une gauche digne de ce nom devra revenir sur la régression démocratique que représente la nomination des Présidents de chaines publiques par le Président de la République ; mais au-delà, la démocratisation du service public passe par une autre composition des Conseils d’administration, avec une place centrale pour les représentants des salariés et des usagers, mais aussi par d’autres choix éditoriaux et de programmes permettant une véritable différentiation avec le privé.
Nous créerons un Pôle Public des Médias qui rassemblera les réseaux de diffusion, de communication et les moyens de production de France télévisions, Radio France, l'audiovisuel Extérieur de la France (RFI, TV5 Monde, France 24), CFI, Euro news, l’INA et l’AFP.
Les médias associatifs et coopératifs ont toute leur place au sein du service public : nous devons leur garantir les moyens de leur indépendance économique et idéologique.
Les « décrets Tasca » seront abrogés et nous reconstituerons un pôle public de production au service du Pôle public des médias, autour des moyens de France télévisions, notamment ceux de France 3 et des Outremers 1ere/RFO.
La pérennité de financement de l’audiovisuel public sera inscrite dans la Constitution comme le préconisait le Rapport Clément. L e niveau de la redevance sera porté par étapes au niveau moyen européen, modulé en fonction des revenus, avec assujettissement des résidences secondaires ; un élargissement du prélèvement sur les recettes publicitaires des chaînes privées et sur le chiffre d’affaires des opérateurs de télécommunications sera assuré pour alimenter un fonds de répartition géré par l’État, en faveur du Pôle public des médias, de la presse écrite d’information générale à faibles ressources publicitaires et de l’AFP.
Autre motif d’inquiétude, l’état actuel de la production de l’information. Les menaces qui pèsent sur le statut de l’AFP mettent en péril l’indépendance – déjà bien entamée par les pressions du pouvoir – du principal pourvoyeur d’informations pour les médias hexagonaux. Dans notre programme, l’AFP conservera son statut et sera associée dans un GIE avec France télévisions pour développer des projets communs.
Création du Conseil National des médias
La Constitution garantira l’indépendance des médias à l’égard du pouvoir politique et des puissances de l’argent. Nous créerons un Conseil National des Médias, en lieu et place du CSA, composé d’élus, de représentants des professionnels et des usagers, chargé de veiller au respect de la responsabilité publique et nationale, et de favoriser la création de coopératives de presse.
Des états généraux des médias
Constitués de professionnels, de parlementaires, de syndicats et d’associations, ils seront un espace de suivi de l’activité des médias Les EGM pourront interpeller le Conseil National des Médias ou les Conseils d’administration des entreprises du pôle public.
Internet et les réseaux de diffusion et de communication
Nous abrogerons la loi Hadopi, créerons des plateformes publiques de téléchargement, et engagerons une concertation pour garantir les droits, moraux et à rémunération, des auteurs par une mise à contribution des fournisseurs d’accès, des opérateurs de télécommunications et du marché publicitaire.
Nous assurerons la maîtrise publique des infrastructures, des centres de production, de diffusion, de recherche et des réseaux d’information.
Nous reconstituerons un pôle public industriel de télécommunication dont le noyau sera constitué par TDF et France Telecom/Orange re-nationalisées, qui géreront les infrastructures financées par les fonds publics.
De nouveaux droits pour les salariés
Il serait vain et injuste de s’en prendre aux journalistes comme tous complices des dominants du champ ; non qu’un journalisme de connivence constitué d’une « élite » de quelques éditorialistes, de quelques « grands noms » (« les nouveaux chiens de garde », pas tous très nouveaux d’ailleurs !), ne soit à l’œuvre comme messager des dominants et de la pensée de marché mais parce que le monde journalistique ne lui est pas réductible. Les journalistes sont frappés par une précarité croissante (un rapport parlementaire récent parle même de paupérisation), des conditions de travail qui ne laissent que rarement le temps de l’approfondissement et du recul par rapport aux faits bruts, rentabilité de l’information oblige ! Déjà en décembre 1995, Pierre Bourdieu intervenant auprès des grévistes du mouvement social d’alors indiquait : « La précarisation entraine des formes de dépendance et de soumission particulièrement funestes dans les entreprises de diffusion culturelle, radio, télévision ou journalisme, par l’effet de censure qu’elles exercent ».
C’est pourquoi nous agirons pour améliorer les conditions de travail des journalistes, pour « déprécariser », afin de permettre une information indépendante, pluraliste et de qualité. Nous souhaitons donner un statut légal aux entités rédactionnelles et légiférer pour assurer une étanchéité entre les actionnaires et les rédactions. Les droits des salariés et de leur représentation dans les Conseils d’administration seront accrus dans toutes les sociétés. Une réforme de l’imposition des groupes privés de communication sera instaurée en fonction de leur politique de l’emploi en CDI (moins de 5% de précaires), de leur respect des conventions collectives et de la Charte des droits et devoirs des journalistes ; les aides régionales y seraient conditionnées [mise en place dans chaque Conseil Régional d’une Commission tri-partite (élus, employeurs, syndicats) d’attribution et d’utilisation des aides s’appuyant sur les Comités d’entreprises de presse ou DP].
Pour relancer la presse écrite et le pluralisme
La situation de la presse écrite suscite une réelle inquiétude : La baisse des revenus publicitaires a fragilisé l’ensemble des acteurs, et le recul de la diffusion, qui n’est pas nouveau, s’aggrave. Nous devons relever le défi d’une relance de la presse écrite et du pluralisme. A cet effet, nous lancerons de véritables Etats Généraux de la Presse en collaboration avec les partis politiques, les syndicats, les associations spécialisées.
Nous créerons une structure de régulation démocratisée qui aura autorité sur toute la chaîne depuis la fabrication jusqu’à la distribution.
Nous conforterons les principes coopératifs de distribution mis en place à la Libération par un soutien accru au réseau de distribution et de vente des journaux. Nous recapitaliserons Presstalis avec des apports de la Caisse des dépôts, voire de La Poste.
Il faudra refonder le système des aides directes et indirectes à la presse qui bénéficient en premier lieu aux plus grands groupes, à l’inverse de ce que propose le Rapport Cardoso. En ce qui concerne les aides directes, le nouveau Fonds stratégique de développement de la presse doit aider en priorité à la modernisation des titres qui n’ont pas les moyens de le faire ; l’aide aux transports (réduction tarifaire SNCF), l’aide au portage et l’aide à la distribution, doivent être attribuées en priorité aux titres indépendants des grands groupes. Pour les aides indirectes, nous devons revoir le régime spécial de provisions pour investissement qui n’intéresse que les titres bénéficiaires ; revoir les tarifs postaux préférentiels en ne les accordant qu’en fonction des volumes de publicité et en privilégiant les journaux à faibles revenus publicitaires ; revenir sur le régime dérogatoire des cotisations de Sécurité sociale des porteurs de presse et revoir le statut des correspondants locaux de presse
Les quelques imprimeries restantes sont menacées de disparition et sont quasiment toutes situées en région parisienne. Il faudra créer un pôle national public d’impression avec des antennes en régions.
L’Education nationale lancera un plan d’abonnement aux quotidiens nationaux et quotidiens régionaux pour chacune des 180.000 classes de lycées et collèges. Ils serviront à la mise en place d’un programme de lecture de la presse écrite en collaboration avec le CLEMI.
Des ruptures s’imposent donc car nous considérons les enjeux médiatiques comme des enjeux décisifs, profondément politiques car touchant à la « bataille de l’imaginaire » et s’inscrivant dans notre projet culturel et d’émancipation humaine. Encore faut-il que nos propositions puissent être entendues et débattues : gageons que cet article y contribue !
(Forum Médias du Front de Gauche-1er février 19h-Salle des Fêtes-Malakoff)
Jean-François Téaldi, Jean Bigot, Claude Michel, Daniel Matias
11:56 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, MEDIAS, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Programme Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : audiovisuel public, front de gauche, presse écrite, quotidiens, france télévisions | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
06/02/2012
Les douze mesures du Front de gauche pour l’école de l’égalité
Depuis plusieurs années déjà, et notamment depuis la loi Fillon de 2005, les attaques contre l’école maternelle et primaire, le collège, le lycée et les universités, contre les enseignants et les postes, sont nombreuses et récurrentes. En les multipliant et en accélérant le rythme, la politique de Nicolas Sarkozy a réussi, en quatre ans et demi, à mettre à terre le service public d’éducation.
L’école de l’égalité s’inscrit dans le projet global du Front de gauche et nécessite des ruptures radicales avec l’ordre établi.
Ce projet nécessite une mobilisation de toutes les forces de notre société à la fois pour en débattre, en préciser les grands axes et agir pour les faire aboutir. C’est un instrument essentiel pour répondre aux attentes et aux besoins, et contribuer à construire une autre société.
Douze propositions pour refonder une politique nationale d’éducation :
1. Tous capables ! Parce que les différences entre les élèves ne sont pas naturelles mais socialement construites, que l’échec scolaire n’est pas une fatalité, l’affirmation de la capacité de tous les élèves à entrer dans les apprentissages scolaires est le fondement du projet éducatif.
2. L’urgence : un plan de lutte contre les inégalités. L’égalité scolaire implique la gratuité réelle des études pour tous. Des critères nationaux devront être (re)pensés et mis en œuvre pour mettre en place l’école de l’égalité, quelles que soient les ressources des collectivités locales. Ainsi, les fonds sociaux et d’aide à la restauration seront rétablis à la hauteur des besoins. Des postes d’assistants sociaux scolaires seront créés. Nous mettrons en place des observatoires des inégalités rassemblant, dans les territoires des élus, des parents, l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et des élèves, à partir du collège, ainsi que des personnalités associées.
3. Un service public d’éducation national pour garantir un même accès à l’éducation sur tout le territoire en éradiquant les logiques de concurrence qui sabordent notre système éducatif. Nous en finirons avec les politiques d’autonomie libérale et mettrons un terme à la politique ségrégative de Nicolas Sarkozy en matière de carte scolaire en faisant primer l’intérêt général. Une sectorisation repensée sera mise en place, fondée sur de nouveaux redécoupages, fidèle aux réalités locales, concertée avec tous les acteurs des territoires et encadrée par des observatoires locaux de la mixité sociale.
4. À formation commune, qualification égale. Nous garantirons le droit à une qualification égale à ceux qui ont suivi une même formation : défense du cadre national des diplômes, validation de toutes les années d’études dans les conventions collectives.
5. Construire une culture commune ambitieuse. Le commun est porté par des valeurs laïques, les mêmes contenus de savoirs pour tous et par les modalités d’apprentissage, qui privilégient l’apprendre ensemble, l’exercice de la pensée et l’autonomie intellectuelle. Les mêmes programmes doivent être enseignés à tous jusqu’à la fin du collège pour que l’orientation dans les différentes voies du lycée, générale, professionnelle ou technologique, soit un vrai choix. Nous développerons les passerelles entre les voies. L’investissement de l’État dans l’enseignement professionnel sera augmenté de 50 % pour que les enseignements techniques professionnels et généraux soient d’égale qualité. Parce qu’il faut du temps pour apprendre à tous des savoirs plus complexes, la scolarité obligatoire sera portée à dix-huit ans.
6. Défendre et transformer l’école maternelle. L’école maternelle sera obligatoire à partir de trois ans, accessible dès deux ans pour les familles qui le souhaitent. Réduction des effectifs et refonte des programmes permettront à tous les enfants, en particulier ceux issus des classes populaires, de devenir élèves.
7. Refonder l’école sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. Les programmes et l’ensemble de l’école devront être refondés sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre les savoirs scolaires afin de réduire l’échec scolaire, de donner à tous les clefs pour entrer dans les apprentissages scolaires, s’émanciper, et ce dans tous les champs de la connaissance. Le service public d’éducation nationale devra prendre en charge tous les apprentissages nécessaires pour réussir à l’école : il faut en finir avec la délégation aux familles, aux collectivités locales ou aux cours privés. L’école doit se faire à l’école.
8. Redonner sens au métier d’enseignant est une priorité. Une nouvelle réforme de la formation des enseignants articulera formation de haut niveau dans la ou les disciplines à enseigner, formation professionnelle et ouverture à la recherche et s’appuiera sur des prérecrutements. Nous soutiendrons la relance de la recherche en éducation, la formation continue et la création de temps d’échanges pédagogiques, de réflexion et d’élaboration dans les établissements. Nous renégocierons les règles de gestion pour en supprimer tout arbitraire. Le statut de fonctionnaire d’État, garantie de la liberté pédagogique et de l’égale qualité du service public sur tout le territoire, sera renforcé. Il ne saurait être question d’accroître la charge de travail des enseignants ou de diversifier leurs tâches.
9. Tous les parents ont leur place à l’école. Nous créerons un statut de représentant de parents d’élèves pour permettre à tous les parents de participer à la vie des établissements. Des temps et des lieux aménagés pour les rencontres avec l’équipe éducative devront être mis en place.
10. Associations éducatives et pédagogiques laïques partenaires de l’école publique (associations complémentaires de l’école, mouvements pédagogiques et d’éducation populaire). Ces associations ont toujours agi avec, dans et autour de l’école. Elles contribuent à la promouvoir, à la rendre plus démocratique et font vivre les valeurs de laïcité et d’éducabilité de tous. Nous proposons de pérenniser leurs financements et de promouvoir leur action.
11. La politique d’éducation doit aussi s’adresser aux jeunes en voie de délinquance ou de déscolarisation. Nous privilégierons la prévention et nous abolirons les lois sécuritaires dérogeant aux principes de l’ordonnance de 1945. Nous travaillerons à la protection des jeunes en créant des structures d’accueil et en formant des personnels éducatifs et judiciaires. Les collectivités locales doivent retrouver les moyens pour aider les travailleurs sociaux et les familles qui demandent l’aide éducative à domicile pour les mineurs comme pour les jeunes majeurs.
12. Dépenser pour l’école, c’est investir dans l’avenir. Nous stopperons les suppressions de postes et engagerons un plan de recrutement dans l’éducation nationale sous statut de la fonction publique d’État rétablissant, notamment, tous les postes supprimés depuis 2007. Dans l’immédiat, nous proposons de porter la part du budget de l’État consacré à l’éducation de 5,6 % à 7 % du PIB (*).
14:07 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, Programme Front de Gauche, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : education, enseignement, front de gauche | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/01/2012
LISSES : FRONT DE GAUCHE ET PCF - VŒUX ET DEBAT
LES VŒUX DU PCF ET DES ELUS
C’est à Lisses que la section locale de l’agglomération d’Evry du PCF et les élus communistes ont présenté leurs vœux pour cette année.
Gérard Birebent pour la section et Christian Pigaglio pour les élus sont intervenus pour rappeler les enjeux politiques de 2012 où tout peut « basculer » avec la défaite du Président des riches.
Le véritable changement politique, économique et social ne peut intervenir qu’à partir d’une transformation profonde du système où les logiques libérales du profit laisseront la place à « l’Humain ».
Le programme du Front de Gauche proposé par Jean Luc Mélenchon à l’élection présidentielle et ses candidats aux élection législatives permet seul cette révolution nécessaire. La simple défaite de Nicolas Sarkozy ne sera pas la garantie d’une amélioration du sort des gens.
« Si nous avons renversé un trône, ce n’est sans doute pas pour inaugurer la dictature des discours impuissants. » disait avec juste raison Baudelaire.
FRONT DE GAUCHE : LE DEBAT
Ces vœux ont été suivi d’un large débat organisé par le Front de Gauche en présence de Ian Brossat conseiller de Paris, d’Ulysse Rabaté et Elise Yagmur candidats à l’élection législative de la première circonscription de l’Essonne.
Les sujets sur la dette, l’immigration, le financement du programme du Front de Gauche, le danger des idées nauséabondes défendues par le Front National, sur l’intervention citoyenne, ont été notamment abordés par les personnes présentes avec des argumentions très riches.
L’importance de l’augmentation du SMIC, des salaires, des retraites, dans un pays où plus de la moitié de la population à moins de 1500 € pour survivre, ou 8 millions de personnes ont moins de 1000 € de revenus a été soulignée en constatant que seul le Front de Gauche portait cette revendication rejetée par le candidats François Hollande et Eva Joly à Gauche.
Des témoignages émouvants sur la situation des Roms (ni mendiants, ni voleurs mais des citoyens de la communauté européenne interdits de travail, des êtres humains dignes…) ont été donnés également par des militants associatifs.
Une soirée conviviale et d’échange organisée par le Front de Gauche qui a fait honneur à la politique.
13:13 Publié dans ACTUALITES, Elections Evry, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, Législatives Evry-Corbeil, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Reportage, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, lisses, gérard birebent, pcf, ian brossat, voeux, pigaglio, rabaté, yagmur | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
24/01/2012
FRONT DE GAUCHE : EVRY-CORBEIL : LES CANDIDATS
Les candidats du Front de Gauche à l’élection législative qui concerne la première circonscription de l’Essonne (Evry, Corbeil, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses et Villabé) sont maintenant connus.
IL S’AGIT DE :
Ulysse Rabaté, collaborateur au conseil général, Corbeillois âgé de 24 ans sera le candidat titulaire.
Elise Yagmur, secrétaire administrative, mère de deux enfants, habitante le quartier des Pyramides à Evry, conseillère municipale déléguée, sera la candidate suppléante.
ILS ONT DITS
Elise Yagmur : « Il y a 3 ans, l’annonce d’une crise financière était faite…Cette crise, c’est la crise du capitalisme financier, avec ses terribles conséquences économiques et sociales. Cette politique d’austérité, nous a conduit à la récession économique et au 4 800 000 chômeurs ! Or, l’issue de sortie de cette crise, pour relancer l’activité économique et l’emploi, c’est en résumant dans les grandes lignes :
- Augmenter les salaires
- Augmenter les retraites
- Développer les services public
- Développer les investissements etc…
« Le changement, ce n’est pas seulement changer de Président, c’est aussi changer pour une autre politique, en replaçant l’Humain d’abord au centre des politiques publiques et de la société ».
Ulysse Rabaté : « J’ai choisi le Front de Gauche et son candidat aux élections présidentielles, Jean Luc Mélenchon. D’abord parce que ce camp correspond à mon histoire, à mes engagements et surtout à l’idée que je me fais de la gauche. Parce que j’ai confiance dans ces mouvements humanistes qui ont triomphé à des périodes et sur des continents différents. Je n’oublie pas malgré mon jeune âge que ce sont ces mouvements qui ont gagné la Sécurité Sociale, les Congés payés, l’Ecole publique, la redistribution des richesses par l’impôt, le Droit du travail, le droit de vote pour les femmes »…
« C’est un beau défi pour la gauche que de faire émerger les mots et les visages de ces petites lumières qui, sous des formes si différentes, apparemment désordonnées, disent : ce monde du chacun pour soi, des inégalités jusqu’à l’indécence, ce monde de l’indifférence, du profit à court terme et à n’importe quel prix, même à celui de la planète sur laquelle nous vivons, ce monde là marche sur la tête, on en veut plus… »
11:06 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, Législatives Evry-Corbeil, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Reportage, SECTION DU PCF D'EVRY, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : légilslatives, evry, corbeil, bondoufle, lisses, courcouronnes, villabé, front de gauche, pcf, pg, ulysse rabaté, elise yagmur | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |